Grille des programmes

  • 23:05

    Zone interdite

    Maxi camping-cars ou mini-vans : la folie des vacances en liberté - Épisode 1

    Le marché du camping-car s'envole : en un an les ventes ont augmenté de 30%. Plus que jamais, les Français voient en lui le mode de vacances idéal pour oublier la crise sanitaire.

  • 00:40

    Zone interdite

    Beauval : l'incroyable aventure des nouveaux bébés pandas

    Le zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher, a fait la une de l'actualité au début du mois avec la naissance de deux bébés pandas. Quatre ans après la naissance de Yuan Meng, l'arrivée de ces petits jumeaux marque une nouvelle victoire pour le parc.

  • 02:20

    Zone interdite

    Pères, maris, et icônes du foot : les « Bleus » à cœur ouvert

    Pour la première fois et en exclusivité pour Zone Interdite, plusieurs joueurs de l'Équipe de France ont ouvert les portes de leur intimité : Hugo Lloris, le capitaine, Olivier Giroud, deuxième meilleur buteur de l'histoire des Bleus, ainsi que le défenseur Lucas Hernandez. Aux côtés des stars Antoine Griezmann, Kylian Mbappé ou Paul Pogba, ils ont été des piliers de l'équipe championne du monde 2018 et ils s'apprêtent à disputer l'Euro le mois prochain, sous la direction de Didier Deschamps, également grand témoin du documentaire. Cette intimité, à laquelle Ophélie Meunier et le réalisateur Benoît Pensivy ont eu accès pendant plusieurs mois, est celle qui relie ces hommes à leur essentiel, à ce qui les a construits et qui constitue leur socle encore aujourd'hui : leurs familles et leurs racines. Celle qui les relie aussi à chacun des Français. Avant d'être des athlètes hors-normes immergés dans une vie tout aussi exceptionnelle, ce documentaire révèle à quel point ils sont d'abord des petits-fils, des fils et des pères comme les autres, ou presque. Avec, pour chacun, des histoires familiales plus ou moins douloureuses, des fêlures et des obstacles qu'il a fallu surmonter pour aller au bout de leur passion. Un père ou une mère disparus trop tôt pour Lucas Hernandez et Hugo Lloris, une légitimité souvent remise en cause pour Olivier Giroud. Autant de difficultés de la vie dont ces hommes, portés par leur entourage, ont fait des moteurs pour devenir des champions.

  • 04:00

    Zone interdite

    Plus vertes, moins chères : la grande revanche des villes de province

    Les Français rêvent de verdure et d'espace, de commerces de proximité, d'une meilleure qualité de vie. La crise sanitaire et ses confinements successifs ont amplifié ce phénomène. Aujourd'hui, six Franciliens sur dix sont prêts à entamer une reconversion professionnelle pour quitter la région parisienne. Et des entreprises proposent même à leurs salariés de choisir la ville dans laquelle ils souhaitent s'installer. Une révolution géographique est-elle en marche ? Enquête sur un nouveau phénomène. Pour Mélanie, fini les présentations Powerpoint et les rendez-vous clients. Cette chargée de communication ouvre une pâtisserie avec Maxime, son compagnon. Ces Versaillais ont choisi d'implanter leur boutique à Laon, une cité médiévale située dans l'Aisne. Ici, le mètre carré se négocie autour de 1 000 euros, contre 8 000 dans leur ville d'origine. Mélanie et Maxime ont investi toutes leurs économies dans leur commerce. Mais, dans cette ville de 25 000 habitants, auront-ils une clientèle suffisante pour que leur projet soit rentable ? Boudés il y a peu, les départements comme l'Indre, la Sarthe ou l'Orne ont désormais la cote. Les élus locaux rivalisent d'ingéniosité pour attirer les citadins. Dans l'Yonne, le maire de Tonnerre, 4 500 habitants, s'est lancé dans un projet étonnant : récupérer les biens immobiliers à l'abandon dans son village pour les revendre à très petit prix à de nouveaux habitants. Comptez 12 000 euros pour une maison de 100m², mais à ce prix, les travaux sont colossaux. Manon et Émilien, eux, ont choisi l'Allier. Ils étaient locataires en banlieue parisienne et ont décidé de sauter le pas. Pour élever, au vert, leur petite fille d'un an, ils vont retaper un ancien relais de poste au cœur de Chantelle, un village de 1 000 habitants. Émilien, électricien, va devoir se faire une nouvelle clientèle et Manon repartir à zéro. À 28 ans, cette ancienne commerciale voudrait ouvrir une crèche dans son nouveau village, mais elle doit d'abord convaincre le maire et la banque. Pour le jeune couple habitué à vivre en ville, entouré d'amis, le calme de la vie à la campagne ne va-t-il pas devenir pesant ? S'installer en province, c'est aussi gagner en pouvoir d'achat. Jonathan et Jessica, parents de deux petites filles, louaient 60m² à Paris. Pour quasiment le même montant mensuel, ils ont pu emprunter de quoi acheter une villa avec piscine en Provence. Grâce au télétravail, Jessica a gardé son emploi et fait, une fois par semaine, la navette entre Avignon et Paris. Jonathan, qui était responsable de l'accueil dans une maison de disque, peine à trouver du travail dans sa nouvelle région. Une situation qui va vite devoir évoluer car, chaque mois, la famille doit rembourser son emprunt immobilier. D'autres salariés n'ont pas ce problème. C'est leur entreprise toute entière qui leur a proposé de se délocaliser en région, pour économiser sur l'immobilier de bureaux. La start-up parisienne LiveMentor, spécialisée dans l'enseignement à distance, a demandé à ses 45 employés de voter pour leur destination préférée. C'est Aix-en-Provence qui est arrivée en tête. La plus grande partie des salariés va s'y installer, cinq autres ont préféré Vannes, en Bretagne. L'un des deux patrons, Alexandre Dana, 32 ans, a choisi de ne pas choisir ! Il va vivre en nomade, sans bureau fixe ni même d'appartement, pendant les deux prochaines années.

  • 05:45

    Zone interdite

    Ces Français qui créent des campings aux quatre coins du monde

    Avec ses 8 000 campings, la France est championne du monde du secteur, juste derrière les États-Unis. Les vacances en plein-air, une passion bien de chez nous, tout un savoir-vivre que des Français exportent avec succès à l'étranger. Ils déclinent le camping en version Robinson Crusoé ou en option tout confort. Du Mexique au Portugal, de l'Espagne au Québec, nous allons faire un tour du monde des campings à l'accent français. Au sud du Mexique, à Puerto Escondido, Pierre et Olivier, deux frères jumeaux, ont quitté la Seine-Saint-Denis il y a vingt ans, pour créer le campement « Buena Onda ». Avec ses cabanes posées à même le sable au bord de l'océan Pacifique et des tarifs à partir de 5 euros la nuit, leur camping attire aujourd'hui des voyageurs du monde entier. Les jumeaux ont ancré leur vie de famille avec femmes et enfants autour de ce spot incroyable. Il y a trois ans, Marc et Stéphanie ont vendu les deux campings qu'ils possédaient dans la Drôme pour s'installer au Québec. Ici, dans les grands espaces canadiens, ils ont acheté un immense terrain de 24 hectares et donné une autre dimension à leur business. Ici les camping-car sont des monstres mécaniques de plus de dix mètres de long, de véritables maisons sur roues, une version XXL du caravaning. En Espagne, sur la très touristique Costa Blanca, Céline et David, parents de quatre enfants, sont en train de construire une success-story. En France, ils travaillaient dans la grande distribution. Ils ont décidé de changer d'air et ont racheté un camping espagnol un peu assoupi, mais très bien placé. Le jeune couple y travaille d'arrache-pied avec 45 employés pour faire tourner l'affaire. Principal argument du lieu : l'ambiance festive garantie ! Le succès est tel qu'ils prospectent déjà pour ouvrir un deuxième établissement. Dans le sud du Portugal, dans l'Algarve, le camping « à la française » est une histoire de famille entre un père et sa fille. Pierre et Agnès tiennent un camping quatre étoiles, classé numéro un dans le pays. Chaque année, ils réalisent d'importants investissements pour monter en gamme. Leur dernière folie : des bungalows grand luxe avec jacuzzi privé, de quoi convaincre les plus récalcitrants à la vie sous la tente !

  • 07:20

    Zone interdite

    Pompiers de Paris : un an au cœur d'une unité d'élite

    Il y a deux ans, le 15 avril 2019, un incendie d'une ampleur inédite ravage Notre-Dame de Paris. Pendant plus de quinze heures, les Français vivent en direct la bataille du feu livrée par les pompiers de Paris pour sauver la cathédrale. Un combat dantesque. Pour la première fois, afin de filmer au plus près ces interventions spectaculaires, cette unité d'élite a accepté d'entraîner de façon intensive un journaliste à affronter les flammes. Comment se propage un incendie ? Quelles sont les techniques innovantes pour lutter contre les flammes et les fumées toxiques ? De quelle manière s'organisent les secours aux personnes pour profiter de la « Golden Hour », ces soixante minutes qui suivent un accident, déterminantes pour la survie du patient ? Pendant un an, notre équipe a vécu avec les pompiers de Paris et partagé le rythme hors-norme de ces soldats du feu dont certains sont aussi médecins ou infirmiers. Un quotidien fait de victoires mais aussi de coups durs et de drames. Maëlle, 35 ans, est médecin urgentiste. Arrêts cardiaques, accidents de la route ou même attaque terroriste : elle intervient en dernier recours, sur la ligne de crête entre la vie et la mort. Elle est de garde trois fois par semaine pendant 24 heures d'affilées. À ce rythme, pas facile de mener de front carrière professionnelle et vie personnelle, surtout avec un compagnon pompier lui aussi. Philippe, 35 ans, est lieutenant et spécialiste des incendies. À chaque intervention, sa problématique est de secourir les victimes au plus vite, tout en préservant les chances de survie de ses troupes. Dans un immeuble en flammes, il aura entre ses mains le destin d'une centaine de personnes, sans marge d'erreur possible. Avec son équipe, il devra aussi faire face à un feu de très grande ampleur : un entrepôt de 9 000 m² transformé en gigantesque brasier. Une existence sur la brèche que pourrait bientôt connaître Baptiste. À 18 ans, ce petit-fils d'agriculteur veut intégrer la prestigieuse brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Un rêve de gosse pour ce jeune pompier volontaire originaire de la Beauce, et qui n'a encore jamais mis les pieds dans la capitale. Il va devoir se surpasser pour réussir les épreuves éliminatoires. Dans l'espoir de revêtir l'uniforme qui fera la fierté de sa famille.

  • 09:00

    Zone interdite

    Prisons françaises : la vraie vie des détenus

    « En termes de surpopulation carcérale, le résultat n'est pas du tout satisfaisant et j'y travaille. La prison est un mal nécessaire (…) 8 000 projets de constructions de prisons ont été lancés. Est-ce que ça veut dire que je veux incarcérer plus ? Non, je veux incarcérer plus dignement. » déclarait le garde des sceaux Éric Dupont-Morettii, le 14 février 2021 au grand jury RTL-LCI, faisant de la lutte contre la surpopulation carcérale et de la prévention de la récidive, ses priorités. Après la vague massive de libérations liée au premier confinement, la population carcérale est pourtant repartie à la hausse. Les prisons françaises comptent aujourd'hui 62 673 détenus, soit 4 000 de plus qu'il y a six mois. Aujourd'hui, presque 700 prisonniers dorment sur le sol. Surpopulation carcérale, niveau de suicide en prison parmi les plus élevés d'Europe, il y a un an, le 30 janvier 2020, la Cour européenne des droits de l'homme, dans une décision historique, condamnait la France en dénonçant haut et fort l'indignité de ses prisons. Comment vit-on aujourd'hui derrière les barreaux ? Comment prévenir le risque de récidive ? De l'incarcération jusqu'à la sortie, pendant près d'un an, dans le Lot-et-Garonne, nous avons suivi la vie des détenus à la maison d'arrêt d'Agen et au centre de détention d'Eysses. Condamnés à des peines allant de 2 à 18 ans de prison, la plupart d'entre eux nous parlent à visage découvert. Enclavée en pleine ville, comme toutes les maisons d'arrêt, celle d'Agen est prévue pour les détenus en attente de leur procès et les condamnés à des peines inférieures à deux ans. Là-bas, les détenus vivent encore en dortoirs de six. Lors de notre tournage, 22 détenus y dormaient sur des matelas par terre. Nous y suivons le parcours de Michel, 71 ans qui vient d'être condamné à 18 ans de prison pour meurtre et celui de Kevin, multi récidiviste de 28 ans, tous les deux en attente de leur transfert. Avec eux, nous découvrons le choc carcéral, la hiérarchie entre détenus, la promiscuité, les rapports de force qui s'exercent au sein d'une prison. À 40 kilomètres de là, à Villeneuve-sur-Lot, le centre de détention d'Eysses est lui prévu pour les condamnés à de longues peines mais qui présentent le plus de chances de réinsertion. Le régime carcéral y est plus souple qu'en maison d'arrêt. La plupart des détenus y travaille, cela permet de cantiner, c'est à dire d'acheter des produits à l'extérieur, et d'indemniser les victimes. L'une des clés pour pouvoir prétendre à une libération conditionnelle. Nous y découvrons le quartier disciplinaire, le « mitard », la prison de la prison, les parloirs avec les familles, seuls liens avec l'extérieur, mais aussi le travail des surveillants et celui des conseillers d'insertion et de probation pour aider les détenus à préparer leur sortie. Exceptionnellement, nous avons pu ainsi filmer un débat contradictoire, l'audience par laquelle un juge d'application des peines décide si un détenu peut être remis en liberté sans risques pour la société. Mais une vie est-elle possible après l'incarcération ? Nous suivrons les premiers pas à l'extérieur de Jonathan. Condamné à 4 ans de prison, il sort 2 ans avant la fin de sa peine, avec seulement cinquante euros en poche. La prison doit punir et soustraire à la société les individus qui sont dangereux pour elle. Mais elle a aussi pour vocation de prévenir la récidive et de préparer la réinsertion. En 2021, les prisons françaises sont-elles en mesure de remplir leurs missions ?

  • 10:50

    Zone interdite

    Quand les médecins redonnent l'espoir : dans les coulisses d'opérations miracles

    En exclusivité pendant près de trois ans, nous avons suivi la plus extraordinaire des histoires médicales : la première greffe d'utérus jamais réalisée en France. Depuis octobre 2018, le professeur Jean-Marc Ayoubi et son équipe sont engagés corps et âme dans cette aventure. Les héroïnes de cette greffe, une jeune femme de 34 ans née sans utérus, et sa maman, volontaire pour lui donner le sien. Le destin de ces deux femmes est extraordinaire, leur parcours du combattant pour arriver jusqu'à l'opération, hors du commun. Nous étions dans les coulisses de cette greffe bouleversante réalisée le 31 mars 2019 dans le plus grand secret à l'hôpital Foch, à Suresnes (92) : 18 heures d'opération pour extraire l'utérus et le greffer. Puis, au plus près de la jeune femme et de sa famille, nous avons filmé, l'attente, l'implantation de l'embryon et le miracle qui survient : la grossesse. Pouvoir donner la vie à un enfant alors que l'on est née sans utérus, retrouver des mains après une amputation ou remarcher alors qu'un accident vous a rendu tétraplégique : ces prouesses, seules quelques équipes médicales dans le monde peuvent les accomplir. Parmi elles, des médecins français ultraspécialisés, des pointures dans leurs domaines, capables de changer le destin de leurs patients. Les équipes de Zone Interdite et Nova Production ont pu suivre des histoires de vies uniques, dont on se souviendra longtemps, et comprendre comment la science progresse aujourd'hui de plus en plus vite grâce à la collaboration internationale entre médecins de haut niveau. À Grenoble (Isère), pour la première fois au monde, Thibault, 28 ans, tétraplégique depuis 2015, a pu se déplacer et contrôler ses bras, par la pensée. Le centre de recherches Clinatec a mis au point un exosquelette, relié à des implants électroniques, placés à la surface du cortex de Thibault. Le jeune patient, paralysé il y a 6 ans après une chute, n'a pas hésité à se faire ouvrir le crâne pour recevoir les capteurs. 64 électrodes analysent l'activité cérébrale créée par la volonté du patient de se déplacer, de bouger et le transmettent à un ordinateur, lui-même placé dans un exosquelette. Grâce à cela, Thibault, a pu se lever. Il continue depuis à s'entrainer, pour progresser encore. À l'hôpital Georges Pompidou, à Paris (15e) nous avons suivi une autre histoire exceptionnelle. Celle d'une double greffe de mains. Priscilla, 45 ans, a été amputée des deux mains et des jambes après une erreur médicale. C'est le professeur Laurent Lantieri qui la suit depuis plus de 8 ans. Ce chirurgien français est connu dans le monde entier pour avoir réalisé 8 greffes de visage. Depuis, il est demandé dans les plus grands hôpitaux internationaux. Il a suivi sa patiente jusqu'à Philadelphie aux États-Unis où la greffe a eu lieu. Comment se passe une telle opération ? Comment vivre ensuite avec les mains d'une autre ?

  • 12:40

    Zone interdite

    Vacances ou travail au soleil : ces Français qui choisissent Dubaï

    Prix cassés pour les touristes, création de nouveaux visas pour favoriser l'installation des étrangers, Dubaï semble gérer la pandémie et enclenche une opération séduction de grande envergure. Et en ce moment les Français répondent massivement à l'appel ! Connue pour ses gratte-ciels vertigineux, ses îles en forme de palmiers et ses plages de sable fin, Dubaï, la première cité des Émirats-Arabes-Unis, contrôle sa situation sanitaire au plus près et lance une campagne de vaccination massive. L'Emirat cherche à se positionner aujourd'hui comme une destination quasi « covid free » où on peut profiter de la vie presque comme avant. Avec des vols long-courrier à deux-cents euros, des chambres d'hôtel à soixante euros, jamais la destination n'avait affiché de tarifs aussi attractifs. Romain, Chloé et leurs deux enfants, Lounis 7 ans, et Inès 3 ans, sont originaires de Caen (Calvados). Ils ont craqué pour une semaine de vacances : Dubaï est l'un des seuls endroits au monde à proposer encore une multitude d'activités pour toute la famille. Shopping, restaurants, sorties, tout est possible à condition de respecter les règles sanitaires que le pays a mis en vigueur. En fin de séjour, la famille s'offrira un petit extra : dormir à l'Atlantis Palm, un hôtel hors norme avec parc aquatique et aquarium géant. En ce moment, certains décident de s'installer à Dubaï durablement pour y travailler, surtout quand leur secteur d'activité, en France, est sinistré à cause de la pandémie. Caroline, 34 ans, et son mari Roberto, 39 ans, vivaient, il y a encore quelques mois, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) en région parisienne avec leurs deux filles. Roberto, restaurateur, avait déjà envie de tenter l'aventure aux Émirats. L'arrivée de l'épidémie en France et la fermeture des restaurants le confortent dans son projet. En quelques semaines, un groupe hôtelier lui propose un poste de chef dans un restaurant de plage haut de gamme. Sa femme et ses filles l'ont rejoint il y a six mois. Aujourd'hui entre la recherche d'un appartement, d'une école pour les enfants, Dubaï réserve de bonnes et de moins bonnes surprises. Si les prix de l'immobilier sont comparables à ceux de Paris, l'éducation et la santé coûtent plus cher qu'en France. Certains Français ne regrettent pas d'avoir pris un aller-simple pour l'Émirat ! Émilie, 34 ans, originaire de la Creuse, est arrivée à Dubaï il y a trois ans. Assistante de direction elle gagne un peu mieux sa vie qu'en France mais elle s'est surtout découvert une passion étonnante : les courses de dromadaires. Ses talents de jockey amateur lui permettent de participer à la course la plus importante de la saison, avec à la clef, peut-être, un joli pactole : les 20 000 euros destinés au vainqueur de la course des expatriés. Sébastien Noat, 40 ans, est lui spécialisé dans l'ouverture de restaurants et d'hôtels de luxe dans le monde entier. Aujourd'hui, ce Monégasque est le directeur du tout nouveau 5 étoiles de la ville, un palace à l'architecture époustouflante. Bolides de courses, stars américaines, Sébastien multiplie les coups d'éclats pour remplir son palace. Mais il a la pression pour remplir ses chambres destinées au départ à une clientèle d'affaires haut de gamme, bien moins présente depuis l'épidémie. Et dans l'Émirat, une star bien de chez nous fait le buzz. Enrico Macias ! Le chanteur a dû annuler tous ses concerts en France mais à Dubaï les spectacles continuent ! Pour Enrico et sa troupe, pouvoir remonter sur scène constitue une vraie bouffée d'oxygène. Mais c'est aussi une grosse pression : ils ont tapis rouge à l'Opéra de Dubaï, deux soirs de suite.

  • 14:15

    Zone interdite

    Une maison écolo et moderne : ces Français la construisent en famille !

    L'habitat est le deuxième secteur le plus polluant, après les transports. Il représente 20% des gaz à effet de serre rejetés dans l'atmosphère. Alors, construire une maison écologique est devenu le rêve de nombreux Français. Ces habitations bioclimatiques, isolées à l'aide de matériaux naturels, permettent aussi de faire des économies, notamment sur les factures d'énergie. Elles séduisent de plus en plus de familles qui construisent ou rénovent avec du bois, de la paille et même… des pneus ! Certains visent l'autonomie en eau et en électricité. C'est aujourd'hui possible grâce aux panneaux solaires et aux cuves de récupérations des eaux de pluie. À côté de Compiègne (Oise), Frédéric, patron d'une PME et Sabrina, coach en nutrition, deux quinquagénaires, se sont lancés le défi de leur vie : construire une maison de 200 m² à base de… pneus usagés ! Ce type d'habitat original, le Earthship, « géonef » en français, a été créé par Michael Reynolds, un architecte américain. C'est le modèle ultime d'habitat écologique. Semi-enterrée, ce qui l'isole naturellement, la maison est conçue pour être autonome en eau et en électricité. Fini les factures ! Frédéric et Sabrina ont mis en place un chantier participatif, avec des bénévoles. Leur challenge : neuf mois maximum et un budget de 200 000 euros pour réaliser leur rêve ! À Pont-Saint-Esprit dans le Gard, Loïc et Cassandra, 25 ans, souhaitent faire construire leur propre maison. Au départ, ce jeune couple, pas spécialement écolo veut surtout des solutions pour dépenser le moins possible en chauffage. Loïc et Cassandra font des recherches et trouvent une société spécialisée dans la construction de maisons en bois et paille à des prix abordables. Pour 230 000 euros, ils achètent un terrain et font construire une maison en bois et paille de 100 m². Afin de limiter les frais, ils vont faire eux-mêmes le terrassement ainsi que le toit et les finitions. Une aventure pour laquelle ils vont sacrifier tous leurs week-ends ! Adèle, 23 ans, maman solo d'Isidore, 2 ans, a opté pour une forme d'habitat écologique très singulière : la tiny house, une maison en bois mobile d'à peine 11 m² au sol avec une mezzanine de la même superficie. Évidemment dans une surface aussi petite, pas question d'accumuler les objets. Et c'est tout le sens de sa démarche. Emblématique d'une génération de jeunes gens préoccupés par la planète, Adèle souhaite moins consommer pour moins polluer. Autre avantage, sa maison ne lui coûte que 48 000 euros ! Étudiante et auto-entrepreneuse, elle ne pouvait pas se permettre d'emprunter une somme plus importante. Raphaëlle et Gérald, la quarantaine, vivent eux dans un pavillon à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Ce couple veut enfin pouvoir réaliser son rêve de nature : s'installer à plein temps dans leur grande maison en pierre au cœur du Lubéron avec vue imprenable sur les champs de lavande. Un changement de vie radical pour ce couple. Seul problème, la bâtisse, mal isolée, est presque inhabitable en hiver. Ils décident donc de la rénover entièrement et de l'isoler avec des matériaux locaux : paille de lavande et riz de Camargue. 200 000 euros de travaux seront nécessaires pour ce projet titanesque qui va mobiliser toute la famille et leurs amis.

  • 15:55

    Zone interdite

    Ni fille, ni garçon : enquête sur un nouveau genre

    Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française.

  • 17:40

    Zone interdite

    Changement de vie : 3 ans après ont-ils réalisé leurs rêves ? Épisode 2

    Il y a 3 ans, vous étiez 3 millions de téléspectateurs à suivre les paris un peu fous de familles qui bouleversaient leurs destins. 3 ans plus tard, que sont-elles devenues ? Bonheurs, doutes, surprises et réussites, Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite ont suivi l'évolution des projets, vu grandir les enfants, accompagné les péripéties les plus inattendues, surtout quand une pandémie mondiale vient chambouler l'aventure d'une vie. Quitter la grisaille pour les cocotiers, c'est le pari d'Élodie et Pierrick. Elle est CPE dans un collège, lui est ingénieur. Il y a trois ans, ces trentenaires mettaient le cap sur le Costa Rica, un petit paradis niché entre l'océan Pacifique et la mer des Caraïbes. Ils pensaient y ouvrir une crêperie, mais très vite ils changent d'avis car ils pensent tomber sur une opportunité : ils investissent toutes leurs économies dans un petit hôtel pour routard. Leur projet : le rénover eux-mêmes pour le faire monter un peu en gamme. Alors ont-ils fait une bonne affaire ? L'épidémie de Covid-19 va les surprendre au moment où leur établissement commence à décoller, mais ils vont profiter de cette pause inattendue pour pouponner. Leur petite fille est née là-bas et grandira au Costa Rica car Élodie et Pierrick n'envisagent pas leur avenir ailleurs ! Régis et Marie ont la cinquantaine et, il y a trois ans, ils quittaient tout pour vivre enfin de leur passion : les chiens de traîneaux. Un pari fou qui les a menés du Vaucluse à la Laponie ! Ils ont investi toutes leurs économies, 50 000 euros, dans une maison achetée aux enchères sur Internet… sans l'avoir jamais vue ! Située au-delà du cercle polaire, leur projet est d'y accueillir des Français et leur faire partager leur nouvelle vie. Leur première saison a été un succès, mais Régis et Marie sont-ils vraiment faits pour cette vie dans un désert glacé ? Là-bas, le premier voisin est à des kilomètres, ils vont découvrir que le vrai challenge est de s'intégrer. Dans ce nouvel épisode, nous retrouverons Audrey, dans le sud de la France. Production de fromages, vente sur les marchés, mises bas du troupeau, l'ancienne assistante de direction devenue chevrière est sur tous les fronts, soutenue à fond par ses filles et son compagnon. Mais parviendra-t-elle à assurer la survie financière de son exploitation, au moment où l'épidémie de Covid-19 va bloquer la France ? En Bretagne, sur la côte d'émeraude, Corinne et Hugo, anciens cadres dans le luxe, ont des hauts et des bas. Gérer un hôtel-restaurant de 43 chambres est un marathon qui dure 365 jours par an, surtout quand on vise l'excellence. Décrocheront-ils leur 4e étoile ? Coté famille, leur aventure a suscité une vocation : leur fille ainée veut faire une école hôtelière, un projet qui ravit Corinne mais inquiète Hugo.

  • 19:20

    Zone interdite

    Rentrée sous tension : ils se battent pour s'en sortir ?

    Après la crise sanitaire, c'est une rentrée sociale difficile qui s'annonce. Faillites et plans de licenciement massifs liés à l'épidémie commencent à s'enchaîner. Comment les Français qui avaient déjà du mal à boucler leurs fins de mois malgré un travail à plein temps, vont-ils s'en sortir ? Salariés, commerçants, petits patrons, Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite suivent depuis le printemps ces hommes et ces femmes qui se battent pour sauver leur emploi ou leur petite entreprise. Portrait d'une France travailleuse et courageuse, qui garde malgré tout espoir. En Isère, Alexia, 30 ans, venait de rénover entièrement son salon de coiffure quand la Covid-19 est arrivée. Une boutique toute pimpante qu'elle a dû fermer pendant deux mois en payant les factures des travaux. Pour tenter de sauver son commerce et les emplois de ses deux salariés, Alexia a décidé de prendre un deuxième job, à l'usine, trois nuits par semaine. Un travail bien rémunéré mais épuisant. Entre le salon, son travail de nuit et un peu de temps pour son fils de cinq ans qu'elle élève seule, combien de temps Alexia va-t-elle pouvoir tenir ? Dans l'Indre, Denis et sa femme Nathalie, 54 ans et 50 ans, sont préparateurs de commandes à « La Halle » depuis une trentaine d'années. Deux mois de confinement ont eu raison de la chaîne de magasins de vêtements. Ces parents de deux adolescents devaient déjà trouver des solutions acrobatiques pour boucler leurs fins de mois et payer le crédit de leur maison. Ils sont désormais confrontés à la menace d'un double licenciement. Comment gérer ce futur incertain et l'angoisse de leurs enfants ? Laurent, 52 ans, est à la tête d'une petite usine dans le Val d'Oise. Il est sous-traitant pour l'industrie automobile et du bâtiment, des secteurs très impactés par la crise sanitaire. Le chef d'entreprise a pu continuer à faire tourner son usine pendant le confinement car son carnet de commandes était bien garni. Mais depuis le mois de mars, plus rien. Il ne parvient même plus à joindre ses clients. Alors le patron, ancien tourneur-fraiseur, se bat comme un lion pour ne pas licencier ses dix employés et maintenir à flot l'entreprise qu'il a créée à la force du poignet. À 22 ans seulement, Alexandra fait partie de ces Français qui n'ont pas compté leurs heures pendant le confinement. Aide à domicile dans le sud de la France, elle a permis à des dizaines de personnes fragiles de se maintenir chez elles. Alexandra espérait que le regard sur son métier allait évoluer après la crise, mais le manque de reconnaissance a la vie dure. Et son salaire n'est pas mirobolant. Avec un contrat de trente heures par semaine, la jeune femme ne touche que 1 000 euros brut par mois. Pour Alexandra, la rentrée s'annonce difficile : son compagnon Julien venait de quitter son emploi pour se mettre à son compte lorsque le virus est arrivé. Parents de deux jeunes enfants, réussiront-ils à surmonter le tsunami économique qui s'annonce ?

  • 21:00

    Zone interdite

    Parc Astérix : les secrets d'un succès français

    Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française.

  • 22:30

    Zone interdite

    Leur plus beau Noël en famille

    Chaque année, neuf Français sur dix célèbrent Noël. Une fête qu'aujourd'hui chacun prépare à sa manière ! Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite ont suivi des familles qui cette année ont décidé de faire vivre à leurs enfants un Noël inoubliable ! Le rêve de Maëlis et Cyril est de passer Noël à Eurodisney avec leur deux grands ados, issus d'un premier mariage, et leurs deux petits derniers : Lyam, 9 ans, et Lucy, 4 ans. Un séjour à 3 600 euros pour lequel cette commerciale et ce saisonnier ont économisé pendant des mois. Alors ce réveillon avec Mickey séduira-t-il les petits et les grands ? Anaïs, qui travaille dans l'immobilier, et Laurent, employé à la SNCF, s'apprêtent eux à faire une surprise à leurs deux filles, Léna, 9 ans, et Mia, 7 ans. Au programme de leur réveillon, une nuit au Zoo de la Flèche (Sarthe), au plus près des grizzlis dans un lodge avec une vue panoramique sur leurs ours préférés. Et une journée au plus près des animaux dont elles pourront s'occuper avec les vétérinaires du zoo. Un séjour idyllique pour cette famille passionnée de nature. Pas besoin de dépenser beaucoup pour émerveiller les enfants et faire plaisir aux parents : cette année, Naomie, 7 ans, et Tristan, 10 ans, sont fiers comme jamais. Pour la première fois, ils vont participer au grand défilé annuel de Nancy. C'est François-Xavier, leur papa, menuisier, qui leur a fait une surprise. Costume d'ange pour Naomie, tenue 1900 pour Tristan, le tout fait maison ! Ils défileront sur l'un des quinze chars qui traversent la ville. Car tous les ans, Nancy célèbre en grande pompe la Saint Nicolas, l'ancêtre du père Noël. Défilé, illumination, marché de Noël... Plus de 300 000 personnes font le déplacement pour admirer ce spectacle féérique. Ensuite ce sera choucroute géante pour les participants. Pour d'autres, Noël est un véritable casse-tête. Ils doivent concilier travail et festivités. C'est le cas pour les Grüss. Et leurs fameux chevaux. Cette année, entre chapiteau et caravanes, Gipsy, la doyenne de la famille, et Alexis, son fils, vont se mettre en quatre pour perpétuer la magie de Noël. Ils veulent offrir aux enfants de la troupe une fête unique et à leurs spectateurs la plus incroyable des messes de minuit !